Signalement des nids : Il est très important que chaque nid après la chute des feuilles soit signalé avec précision. Signaler un nid https://app.geonest.org/
Voici les coordonnées des apiculteurs habilités à manier la perche sur notre secteur :
Florac : Philippe Clément 04 66 94 08 44 mail : fermedufraisse48@gmail.com
Meyrueis : Thierry Crouzet 06 30 38 17 64 mail : thierry.crouzet007@orange.fr
A toutes et tous, merci de votre précieuse collaboration il y va de l’avenir de notre apiculture déjà malmenée par le changement climatique et les abus dans certaines régions des pesticides dévastateurs.
Merci aux chasseurs pour leurs destructions ( 4 sur la commune en novembre 2020 )
Identification : L’espèce Vespa Vélutina nigrithorax se distingue facilement du frelon Européen, Vespa Cabro, par sa taille et sa couleur caractéristique. L’adulte, plus petit que V. Cabro mesure environ 3 cm de long. Son thorax est brun foncé ( d’où son nom scientifique ) et son abdomen présente des segments abdominaux bordés d’une fine bande jaune. Le 4ème segment de l’abdomen porte une large bande jaune orangé caractéristique. Les pattes sont jaunes.
Son extraordinaire expansion : Originaire d’Asie, le frelon Vespa Vélutina semble avoir été introduit en France dans les toutes premières années de ce siècle par une arrivée accidentelle dans des containers de marchandises. Il a été formellement signalé en 2005 mais il a été vu dès 2003 dans les départements de Gironde du Lot et Garonne et en Dordogne. Le frelon est désormais présent sur une grande partie du territoire ainsi que dans 8 autres Etats Européens : Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Belgique, Royaume uni, Pays Bas et Suisse.
Sa vitesse de propagation est de 100 km par an. Il n’aura fallu guère de 15 ans à Vespa Vélutina pour conquérir le territoire et s’implanter un peu partout en Europe. Cet envahisseur nuisible et dangereux conquiert tous les ans de nouveau territoires et décime un grand nombre d’insectes déjà sur le déclin.
Régime alimentaire : Ses besoins varient selon la saison
Si les fondatrices débutent leur activité dès la mi-février et parfois même avant elles ne commencent réellement à construire un nid primaire viable que vers la mi-mars (date à adapter suivant les régions). A partir de ce moment- là, leurs besoins énergétiques (sucre) augmentent considérablement pour la recherche des matériaux et l’élaboration du nid primaire dans un lieu abrité. Les fondatrices vont constituer un embryon de nid et bâtir 8 à 12 cellules dans lesquelles elles vont effectuer leur première ponte.
Elles assureront aussi l’alimentation des larves et surtout la régulation thermique du nid à une période relativement froide. Si la recherche des protéines pour l’alimentation de quelques petites larves est assez facile à un moment où les insectes abondent, il est beaucoup plus difficile de s’approvisionner en sucre.
Les reproductrices sont capables de récolter du nectar sur les fleurs, mais elles semblent préférer les sources plus abondantes et faciles à récolter : déchets de fruits ou nectar contenu dans le jabot des abeilles. C’est la période la plus propice pour la capture des fondatrices par le piégeage.
Fin mai-début juin, la première génération d’ouvrières éclot et donne naissance à des individus de petite taille. Peu nombreuses, leur besoin en nourriture pourront- être satisfait sur un petit territoire. Les besoins en énergie diminuent (température extérieure plus chaude) et il y aura peu de larves à nourrir.
En juillet, il est fréquent qu’une partie des ouvrières s’échappent du nid primaire et élaborent un nid secondaire, souvent à l’extérieur.
En été, la population augmente, les besoins sont surtout de types protéinés pour l’alimentation des larves. La capture des insectes butineurs permet de combler en grande partie les besoins en protéines et en énergie. Les futurs reproducteurs et reproductrices, naissent et se fécondent jusqu’à l’arrêt d’activité du nid.
En septembre, le nombre d’individus est souvent au-delà du millier, la taille des larves est en progression et les besoins augmentent considérablement, aussi bien pour les sucres que pour les protéines. Les premières nuits froides apparaissent. La prédation sur les ruchers s’accentue et devient souvent intolérable. Les frelons pénètrent dans les ruches pour prélever miel et abeilles. Le territoire de chasse s’agrandit et atteint l’ordre du km de rayon. Il devient impératif pour les apiculteurs de protéger les entrées des ruches pour éviter la prédation mais aussi l’approvisionnement en miel. Le piégeage en sera très sensiblement amélioré.
En novembre, les nids commencent à être visibles lors de la chute des feuilles, il peuvent- être peuplés de plusieurs milliers d’individus !
Fin novembre, les premières fortes gelées provoquent le dépeuplement des nids qui ne seront pas réutilisés l’année suivante. Les femelles reproductrices migrent vers des endroits abrités (souches d’arbre, tas de bois, grenier …) les autres individus disparaissent pour la plupart.
Quand et comment piéger :